Musique Théâtre Danse

Tchaïkovski : Ouverture-fantaisie Roméo et Juliette
Mozart : Concerto pour piano en ut majeur K. 415 - pour harpe
Debussy : Danse sacrée et danse profane – pour harpe et orchestre à cordes
Dvořák : Symphonie no 7

Avec : Marie-Pierre Langlamet
Chef d'orchestre : Péter Csaba

A l'âge de 21 ans, après avoir remporté le premier prix à de nombreuses compétitions internationales, la soliste de ce concert a rejoint le Metropolitan Opera en tant que harpiste. Depuis 1993, elle est soliste de l'Orchestre Philharmonique de Berlin. Le public aura l'occasion de découvrir son talent à travers deux pièces musicales importantes, issues de deux époques musicales différentes. Les deux pièces sont : la transcription d'un concerto pour piano de Mozart et les « Deux danses » de Debussy composées à l'époque pour un instrument musical expérimental, la harpe chromatique. Ce nouvel instrument musical n'a pas eu le succès escompté, par contre cette merveilleuse pièce est toujours jouée sur harpe traditionnelle. Les pièces jouées à la harpe sont encadrées par deux œuvres romantiques bien connues : L'ouverture-fantaisie de Tchaïkovski (qui pourrait, à l’instar de Liszt, être appelée une œuvre symphonique) nous montre de façon tragique et déchirante le sort des amoureux immortels de Shakespeare, tandis que la Symphonie n° 7 de Dvořák est fortement liée à Brahms. Le compositeur allemand a reconnu tôt le talent de Dvořák et l'a même aidé au début de sa carrière. Dvořák respectait à son tour Brahms et la Symphonie no 3 de Brahms a exercé une grande influence sur lui. Avec ses moyens à lui, il a composé une symphonie similaire à celle-ci. Cette Symphonie n° 7 est considérée comme la symphonie la plus originale de Dvořák, bien que la Symphonie no 8 et la Symphonie no 9 intitulée « Du Nouveau Monde » soient plus prisées.